Le ministre de l’Enseignement supérieur était à l’Université Omar Bongo, le 10 août à Libreville, où il a égrainé son plan pour rendre les étudiants de cet établissement plus compétitifs sur le marché de l’emploi. Ces derniers doivent notamment avoir une expertise en management des projets et maîtriser l’anglais.
Patrick Mouguiama-Daouda veut rendre plus compétitifs les étudiants de l’UOB sur le marché du travail. © Gabonreview
Estimant que les étudiants issus de l’Université Omar Bongo (UOB) sont désavantagés sur le marché de l’emploi, le ministre de l’Enseignement supérieur a sa petite une idée pour renverser la tendance. «Il faut réfléchir au socle commun de compétences à l’université. Quelle que soit notre compétence disciplinaire, quels sont les atouts supplémentaires que l’on donne à un étudiant qui sort de l’université pour qu’il ait les mêmes chances que d’autres personnes de trouver un emploi ?», a demandé Patrick Mouguiama-Daouda, le 10 août à Libreville, lors de sa visite à l’UOB.
Au-delà des diplômes, le ministre de l’Enseignement supérieur pense que quatre préalables s’imposent aux étudiants de l’UOB pour être compétitifs sur le marché de l’emploi. «Il faut avoir une expertise en management des projets et maîtriser l’anglais. Troisième matière qui peut faire partie de ce socle de compétences commun, les TICE (Technologie de l’information et de la communication pour l’enseignement, ndlr). Il n’est pas normal qu’au sortir des universités, nos étudiants ne maîtrisent pas les TICE, quelle que soit la discipline. Enfin, les étudiants doivent avoir une maîtrise assez poussée de tout ce qui a trait à la maîtrise de l’environnement», a expliqué Patrick Mouguiama-Daouda.
Selon le membre du gouvernement, ces quatre disciplines et d’autres peut-être, peuvent être conçus dans le cadre d’études transversales. «Il ne s’agit pas pour nous d’imposer quoi que ce soit dans la mise en œuvre de cette disposition-là. Dans un premier temps, on laissera l’établissement gérer cette instruction. Mais il faut bien comprendre que cette instruction-là concerne d’avantage l’UOB, car elle a vocation à offrir des formations professionnalisantes. Le système LMD permet de gérer de genre de projets et je vous invite à y réfléchir et je pense qu’on pourra faire un saut qualitatif et satisfaire aux exigences d’insertion professionnelle qu’on nous assigne dorénavant en mettant en place le socle commun de compétence dans les universités», a conclu le ministre de l’Enseignement supérieur.