« Éviction » ou « sanction » à l’Institut National de la Femme (INF) après la nomination de Huguette Bokpè Gnacadja en remplacement de Claudine Prudencio à la présidence de l’INF ? Le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a donné des clarifications sur le sujet, vendredi 17 mars 2023.
Il n’y a pas eu d’éviction.« ll y a eu un changement parce que le président de la République a discuté avec Prudencio de ces nouveaux enjeux pour elle-même et des enjeux nouveaux pour l’Institut et il m’a semblé que les deux se sont parfaitement entendus sur ce qui intéressait davantage Claudine Prudencio », a expliqué le Secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, vendredi 17 mars 2023 sur Océan Fm.
La nomination de Huguette Bokpè Gnacadja ne peut être assimilé au limogeage de Claudine Prudencio à la présidence de l’INF.
Le gouvernement procèdera à un remplacement à la tête de l’INF même si Claudine Prudencio avait démissionné.« Dans un cas, comme dans l’autre, le Conseil des ministres serait intervenu et puis si elle avait démissionné, les médias iraient encore dire qu’il y a malaise entre Patrice Talon et Claudine Prudencio au point où elle a dû démissionner ou bien que c’est le gouvernement qui lui a demandé de démissionner. Maintenant qu’il y a eu des discussions en amont et qui ont conduit au changement de visage à la tête l’Institut, vous voulez encore trouver un problème là. Il n’y a pas de problème. Rassurez-vous, il y a eu des discussions en amont pour justifier la décision qui a été prise », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.
M. M.
www.24haubenin.bj ; L’information en temps réel
19 mars 2023 par