Moins d’une semaine après l’élection du député Bonaventure Nzigou Manfoumbi à la tête de la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe), son prédécesseur, Olivier Moussavou, dénonce l’immixtion dans le processus de la Confédération africaine de boxe (AFBC, en anglais) qui n’aurait aucune compétence à agir au niveau national.
On s’engage vers un nouveau bras de fer à la Fegaboxe. Tenue à Libreville, le 22 avril dernier, l’élection du nouveau président de la Fédération est contestée par le sortant. Chez nos confrères de Gabonactu.com, Olivier Moussavou a dit rejeter en bloc le choix porté par l’unanimité des votants sur Bonaventure Nzigou Manfoumbi. La principale raison évoquée : l’immixtion dans le processus de la Confédération africaine de boxe (AFBC, en anglais) dont le vice-président, Azania Omo Agege, était présent lors dudit scrutin.
Le président sortant de la Fegaboxe estime en effet que l’élection organisée quatre jours plus tôt au Gabon «ne respecte aucun texte», ni ceux de la Fegaboxe ou de l’arrêté ministériel (arrêt 983) et encore moins les statuts de l’AFBC qui, selon lui, «n’a pas compétence à organiser une élection dans un pays membre».
«Vous avez beau fouiller dans tous ces documents, malheureusement, il n’y a aucune référence qui donne le droit à une organisation faitière de débarquer chez nous, d’installer une commission ad hoc, d’organiser les élections et d’installer un président», assure-t-il avant d’indiquer que le Gabon, et particulièrement sa fédération de boxe, n’a pas perdu sa souveraineté en devenant membre de l’AFBC
L’autre reproche adressé par Olivier Moussavou à son successeur est relatif à l’inactivité du député Bonaventure Nzigou Manfoumbi dans le domaine depuis une vingtaine d’années. Le président sortant, qui devrait déjà avoir introduit son recours en annulation auprès du Comité national olympique (CNO), assure que les statuts de la Fegaboxe font obligation aux candidats d’être actifs.