Le secrétaire général du Syndicat national des pécheurs artisanaux du Gabon (Synapaga), Sunday René Erukubami a échangé le 1er juin avec le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue. Les difficultés rencontrées dans l’exercice de leur activité étaient au cœur de leurs échanges.
Le Syndicat national des pécheurs artisanaux du Gabon (Synapaga) présentant leurs difficultés au ministre Pascal Houangni Ambouroue, le 1er juin 2023 à Libreville. © D.R
Afin de trouver des solutions pérennes aux multiples difficultés que les pécheurs artisanaux rencontrent au quotidien dans la pratique de leurs activités, le secrétaire général du Syndicat national des pécheurs artisanaux du Gabon (Synapaga), Sunday René Erukubami s’est entretenu le 1er juin 2023 avec le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Pascal Houangni Ambouroue. Ces pécheurs sont confrontés aux incompréhensions avec certaines administrations intervenant dans la surveillance maritime, et à la nécessité de renouveler les équipements de balisage à leur disposition pour un meilleur suivi.
«Nous lui avons exposé les problématiques qui minent notre secteur d’activités, la pêche artisanale où nous avons des problèmes au niveau de la zone de Wonga Wongué. Nous avons 8 pirogues arraisonnées, filets et moteurs par le conservateur de la réserve présidentielle et, les pécheurs se plaignent de la maltraitance qu’ils subissent. Le ministre a pris des dispositions afin que le problème soit réglé», a déclaré Sunday René Erukubami.
De son côté, le membre du gouvernement a rassuré le syndicat des pécheurs que des actions étaient déjà en cours pour trouver des épilogues à ces problématiques. Il a également saisi cette occasion pour attirer leur attention sur le respect strict de la réglementation en vigueur en République gabonaise, en particulier des zones de pêche autorisées.
Aussi, face à la pénurie de poissons observée dans la capitale gabonaise, Pascal Houangni Ambouroue a instruit les pêcheurs à faire le nécessaire pour résoudre définitivement la rareté de poissons souvent observée au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal). À cet effet, le membre du gouvernement a annoncé la mise en place d’un Comité de gestion de la pénurie.