Libreville : Le Capal manque de poisson

 

Face à la pénurie de poisson observée depuis plusieurs jours au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal), le gouvernement, en quête de solutions, a tenté mercredi de rassurer les commerçants qui avaient initié un mouvement d’humeur 24 heures plus tôt.

Des mareyeuses venues se plaindre auprès du ministre de la Pêche, le 26 avril 2023. © Com. ministère

 

Depuis quelques jours, il est à nouveau difficile de trouver du poisson au Capal. Une situation qui n’est pas pour plaire aux commerçants qui ont initié en début de semaine un mouvement d’humeur pour attirer l’attention des autorités. Leur objectif a été atteint avec l’audience que leur a accordée Pascal Houangni Ambouroue, le 26 avril, à son cabinet.

Au terme de la rencontre entre le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime et les commerçants, le gouvernement a annoncé devoir trouver des solutions «en vue de maîtriser et/ou résorber» cette pénurie. «Le ministre a rassuré ses hôtes que l’administration va trouver les mesures diligentes afin de satisfaire toutes les parties, notamment les consommateurs», rapporte sur Facebook la tutelle.

Moment de la rencontre avec le ministre Pascal Houangni Ambouroue. © Com. ministère

Trois principaux écueils 

Les autorités reconnaissent en effet que l’approvisionnement régulier du Capal est rendu difficile ces derniers temps par «plusieurs écueils», dont trois principaux :  «l’ouverture effective du corridor de pêche dans l’estuaire du Komo afin de permettre la reprise des activités de pêche dans cette zone» ; «le débarquement et la vente dans les zones non encadrées, avec pour corollaire le non-respect de la mercuriale» et «la pratique de la spéculation en cours dans le commerce du poisson»

S’ils attendent impatiemment que tout rentre dans l’ordre, les commerçants reçus par Pascal Houangni Ambouroue ont dit être satisfaits de leur échange avec le membre du gouvernement. «Pour ce qu’on attendait, on a eu gain de cause. Samedi ou même vendredi, nous devrions être approvisionnés», a confié Clémentine Bang Evouna, mareyeuse, au sortir des discussions.

 

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