Le Gabon et l’Unesco évaluent les progrès de la coopération dans le secteur de l’eau

 

Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Séverin Oswald Mayounou, et le directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, Paul Raymond Coustere ont célébré, le 19 avril, les progrès réalisés dans le secteur de l’eau et par la même occasion envisagé d’autres pistes de coopération entre les deux parties.

Le Gabon et l’Unesco évaluent les progrès de la coopération dans le secteur de l’eau. © Gabonreview

 

En séjour à Libreville, le directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, Paul Raymond Coustere a été reçu en audience le 19 avril par le ministre l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Séverin Oswald Mayounou. Au cours de leurs échanges, les deux hommes ont magnifié la coopération ancienne entre le Gabon et l’Unesco dans le secteur de l’eau, dont l’objectif est de parvenir à une gestion intégrée de l’or bleu sur l’ensemble du territoire national.

«Cette collaboration a débuté avec la problématique de l’approvisionnement en eau de Libreville et progressivement s’est élargie à d’autres problématiques en rapport avec l’objectif de développement durable numéro 6 qui prône l’accès à l’eau potable à tous sur l’ensemble du territoire», a rappelé, Paul Raymond Coustere.

L’Unesco intervient dans ce secteur spécifique via la science, à travers la recherche des compétences nécessaires, en lien avec le secteur de l’éducation et de la formation. Mais aussi via la manière de mieux servir les communautés, notamment quand il s’agit d’atteindre les populations encore mal desservies. En effet, l’eau est une ressource renouvelable, mais limitée. Elle est recyclable, mais ne peut pas être remplacée. Pour assurer la sécurité de l’eau, il est primordial de protéger les systèmes hydriques vulnérables, d’atténuer les effets des inondations et des sécheresses, de sécuriser l’accès à l’eau et de veiller à une gestion intégrée et équitable des ressources en eau. C’est pourquoi l’Unesco s’emploie à renforcer la base de connaissances scientifiques permettant d’aider le pays à gérer ses ressources en eau de manière durable.

«Nous avons ensemble envisagé d’autres pistes de coopération entre l’Unesco et le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques au Gabon, notamment les systèmes de gouvernance à mettre en place pour que ces ressources puissent servir tout le monde, car l’eau potable conditionne non seulement les qualités de vie, de santé et de service public», a conclu le directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, Paul Raymond Coustere.

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