Les chantiers du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) ont été visités le 16 mars par le ministre à l’Énergie et aux Ressources hydrauliques, Séverin Oswald Mayounou et sa délégué. Chaussées excavées ou mal revêtues, retard sur le chronogramme des essais de pression et de la désinfection des canalisations, tel fût le constat désappointant fait par les membres du gouvernement au cours de leur tournée d’inspection.
Les chantiers des communes de Libreville et d’Akanda du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) ont reçu, le 16 mars, la visite d’inspection des ministres à l’Énergie et aux Ressources hydrauliques. Pour Séverin Oswald Mayounou et sa délégué Sidonie Moussirou, il s’agissait d’aller toucher du doigt l’état d’avancement de ces travaux et d’échanger avec les techniciens sur les différents sites de la Cité de la Caisse, en passant par Batterie IV pour Akanda, sur les difficultés rencontrées, et de comprendre les raisons de certains aléas qui se présentent à eux.
«Cette visite de terrain fait suite à la séance de travail que nous avons eu avec le collègue des travaux publics. Nous sommes venus toucher du doigt l’avancement de ces travaux qui certes prennent beaucoup de temps, piétinent un peu, mais à entendre les explications des bureaux de contrôle et de l’entreprise adjudicataire, nous avons effectivement foi que dans les jours et semaines qui suivront, il y aura un embellissement au niveau de la finition de ces travaux», a confié le ministre de l’Énergie et aux Ressources hydrauliques, Séverin Oswald Mayounou.
Conformément au chronogramme d’action définie à savoir : le creusement d’une tranchée sur la chaussée, pose des conduites, lavage et rinçage de la canalisation, 1er désinfection, prélèvement et test en laboratoire, essaie de pression et réfection de la chaussée à l’identique, l’entreprise adjudicataire Synohydro et les bureaux de contrôle CFHEC et Conduril assurent avoir considérablement progressé dans la réalisation du projet et garantissent la livraison à temps nonobstant, le problème de disponibilité en eau par rapport au remplissage de canalisation.
«Actuellement, c’est en cours. Il s’agit de très gros volumes d’eau et la disponibilité n’est pas évidente. Dès qu’on finit de remplir la canalisation, on pourra la mettre en pression. On doit attendre les essaies de pression avant de refaire la réfection avec l’enrobé. Nous avons plusieurs canalisations et nous travaillons parallèlement pour arriver au terme du projet, en faisant tout ce qu’il y a à faire», a expliqué le chef de mission, Antoine Diallo, répondant aux inquiétudes des membres du gouvernement reposant sur la reconstitution de la couche de la chaussé, les conclusions des essais de pression et le respect du délai de livraison du projet.
En effet, le sous-programme du projet a pour principaux objectifs de contribuer à l’accroissement des infrastructures d’alimentation en eau potable en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations du Grand Libreville, contribuer à assurer une meilleure qualité de la desserte en eau potable du Grand Libreville à travers l’amélioration du taux de rendement du réseau de distribution et le renforcement de la capacité des différents acteurs en vue de la transformation du secteur.
«Le projet piepal a été choisi, parce qu’il y avait déjà un problème qui se posait. Celui des canalisations, c’est un projet qui devrait aller simultanément avec le projet de la construction de l’usine de Ntoum 7. Là, nous sommes en train de résoudre le problème de canalisation et des fuites, parce que le taux de rendement va forcément s’améliorer avec ces nouvelles canalisations, mais nous sommes aussi simultanément avec le service de la SEEG en train de réfléchir sur le comment améliorer la production à travers soit Mbomo, soit des forages qui vont être faits au sein de la commune de Libreville, Akanda et Ntoum», a expliqué Séverin Oswald Mayounou.
Lancés le 31 mars 2021, les travaux du projet Piaepal devraient permettre, une fois livrés, de régler de manière pérenne l’alimentation en eau potable du Grand Libreville pour plus de 300.000 concitoyens.