Âgées de 15 à 40 ans, 22 personnes, dont 13 femmes, ont récemment été formées à plusieurs corps de métiers à Moanda, en vue de les rendre autonomes. Au terme de cette initiative soutenue par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la première promotion du Fablab Moanda a reçu, le 12 avril dernier, ses attestations de fin de formation au cours d’une cérémonie présidée par le préfet de la Lébombi-Léyou, François Ntoutoume Essone.
Après trois mois de formation intense, la première promotion du Fablab Moanda, fruit d’un partenariat entre la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et le Conseil municipal, est désormais sur le marché. Elle a reçu ses parchemins, le 12 avril dernier, relativement aux formations axées sur les métiers de graphistes-designers, développeur web et mobile, ainsi que d’électronicien-roboticien. Une démarche visant à amener ces jeunes vers l’auto-emploi.
À la cérémonie ayant eu lieu à l’hôtel de ville de Moanda, très ému et satisfait de la formation, le porte-parole des impétrants a témoigné sa gratitude à la Comilog pour cet écrin technologique à forte valeur ajoutée au bénéfice de la jeunesse locale. Il a émis le vœu de voir ce laboratoire numérique se pérenniser.
À en croire le directeur des systèmes d’information (DSI) de la Comilog, Jeff Ngouelé, le Fablab Moanda fait partie d’un dispositif de la politique de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) que Comilog a mis en place pour «favoriser la réduction de la fracture numérique chez les jeunes, donner une chance de réinsertion professionnelle aux jeunes en situation de décrochage scolaire et développer l’entrepreneuriat des jeunes de la localité». Il a par ailleurs félicité les bénéficiaires, non sans les inviter à «servir d’exemple aux jeunes de la localité».
L’Administrateur, directeur général (ADG) de la Comilog, Léod Paul Batolo, a réitéré l’engagement de l’entreprise, à travers ce programme de formation gratuit, à «révéler les talents et à encourager leur autonomie via l’auto-emploi».
À souligner que le Fablab Moanda vise essentiellement les jeunes en décrochage scolaire, en quête d’autonomie, des jeunes porteurs de projets numériques ou encore des personnes en reconversion professionnelle. Et pour accéder aux formations, aucun prérequis n’est exigé en dehors de la forte motivation.
La cérémonie a également enregistré la présence du Délégué général d’Eramet en Afrique, Loïse Tamalgo, ainsi que quelques chefs d’entreprises.