Ayant récemment signé un accord de prêt avec la BDEAC et Orabank Gabon, la première usine de fabrication de médicaments génériques du pays envisage d’étendre son unité de production qui lui permettra, à terme, de proposer aux officines des antibiotiques, des glucosés et des solutions injectables… et des vaccins.
Si l’ONG Santé Pour Tous a récemment alerté l’opinion publique sur les difficulté auxquelles la structure est confrontée depuis quelques mois en raison du non-respect des engagements de ses partenaires parmi lesquels l’État gabonais, la situation semble en passe de s’améliorer considérablement. La Santé Pharmaceutique a de nouveaux partenaires : la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et Orabank Gabon. Les trois parties ont signé, samedi 8 octobre, une convention d’accord de prêt de 7,5 milliards de FCFA.
Avec cet argent, l’usine de fabrication envisage de financer l’expansion de son unité de production sise à la Zone économique spéciale de Nkok, dans le 2e arrondissement de Ntoum. Un projet qui «s’inscrit parfaitement dans nos objectifs en phase avec le Plan d’accélération de la transformation (PAT) du gouvernement gabonais», a indiqué la société sur Facebook.
La première usine de fabrication de médicaments génériques au Gabon ambitionne en effet de diversifier ses offres pour les officines et les différentes structures sanitaires du pays. Il s’agit notamment de «[compartimenter] le processus d’installation et de développement de son activité en trois phases, dont la première concerne la mise en place de la première unité de production (comprimés, gélules, pommades et sirops). La construction de la deuxième unité de production (glucosés et solutions injectables) correspond à la phase 2. Tandis que la phase 3 consiste à développer les vaccins et la production d’antibiotiques», rapporte le site Depeches241.com.
Loin du dépôt de bilan
Avec cet accord de prêt, à La Santé Pharmaceutique, on assure donc que la fermeture de l’usine n’est pas à l’ordre du jour. Bien au contraire. «Notre société dément la rumeur évoquant la fermeture de notre usine. Malgré quelques difficultés de production liées à la baisse des commandes, nous travaillons avec le gouvernement pour améliorer l’intégration de l’entreprise dans la chaîne de distribution locale de médicaments, avec une présence plus affirmée dans l’intérieur du pays», a-t-elle rectifié.