Dans le cadre des visites traditionnelles de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok, une délégation de la presse nationale et de la société civile s’est rendue ce jeudi 27 juillet dans ladite zone. Ce, afin de toucher du doigt les évolutions de cette zone, dix ans après sa création.
Une délégation de la société civile et de la presse nationale, conduite par Dieudonné Minlama, chargé des relations presse du groupe Arise, s’est rendue ce jeudi 27 juillet 2023 dans la Zone d’investissement spéciale de (ZIS) Nkok. L’objet de cette visite était de démontrer les différents projets qui sont développés dans le cadre de ce partenariat public-privé entre le groupe Gsez Arise et l’État gabonais.
La zone d’investissement de Nkok, apprend-on, est un mythe pour tous les Gabonais aujourd’hui. La société civile a décidé d’aller toucher du doigt pour voir ce qui se passe réellement et comment ça fonctionne. «Nous avons eu une autre image de ce qui est présenté dans le quartier. Ce que nous avons vu aujourd’hui et avec ce que dit le président de la République, nous avons compris que c’est un appui sérieux pour le Gabon. Hier on n’avait pas la possibilité de voir les essences gabonaises être utilisées par des Gabonais travaillées par des Gabonais et, nous comprenons aujourd’hui que nous avons de la matière grise», Saint-Laurent, président du Congrès syndical du ministère du Commerce.
Selon le syndicaliste, on parle beaucoup plus d’exportation, mais le président de la République a prévu aussi une consommation locale. «Il ne faut pas que les mêmes prix au plan international soient infligés en République gabonaise parce que c’est un produit gabonais. Nous sollicitons que les choses dans la partie institutionnelle soient revues pour qu’il y ait une légère amélioration des prix sur le plan local», a-t-il indiqué, après avoir visité plusieurs entreprises de transformation du bois et la société Santé pharmaceutique qui produit des médicaments sur le plan local.
Pour Dieudonné Minlama, la presse et la société civile suivent les activités de la ZIS de Nkok depuis plus de 10 ans, mais à chaque fois, il y a une amélioration. « On amène la presse et la société civile regarder pour que tout se passe dans la transparence. Ce qu’il faut retenir c’est la stabilité de l’emploi, cette zone aujourd’hui a plus de 8 000 emplois directs et plus de 12 000 emplois indirects créés», a précisé le chef de la délégation. D’après lui, à côté de cela, d’autres leçons à retenir, c’est qu’il y a eu des innovations sur la récupération et la transformation d’un certain nombre de produits qui auraient pu être considérés comme déchets. «Nous avons remarqué que les copeaux de bois, les rejets et tout ce qui n’est pas utilisé par les autres usines sont transformés par d’autres entreprises, et c’est extraordinaire parce que rien ne se perd dans la zone de Nkok. C’est la même chose pour les déchets plastiques et la ferraille», a-t-il expliqué.
La ZIS de Nkok est située à 27 km de Libreville et est accessible par voie terrestre, ferroviaire et fluviale afin de permettre d’exporter directement de Nkok vers le port d’Owendo. La zone dispose, en son sein, trois centres internationaux de formation, deux en cours de construction, spécialisé dans les métiers du bois et les TIC, tandis qu’un autre, dans les métiers de l’industrie, est déjà opérationnel. Elle compte à ce jour, 90 entreprises en activité et 8 en construction, avec une moyenne de 1 600 conteneurs importés de façon mensuelle et plus de 2 milliards de dollars investis par les investisseurs étrangers.