Des représentants de 15 pays d’Afrique francophone participent depuis mardi dans la capitale gabonaise à une session de formation visant à rentabiliser leur participation à des expositions notamment l’exposition universelle, connue comme la plus grande exposition publique tenue régulièrement à travers le monde depuis le milieu du XXᵉ siècle.
La rencontre de Libreville est la première du genre organisée par le Bureau international des expositions (BIE), l’organisation qui gère ces expositions.
C’est le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima qui a personnellement ouvert les travaux en présence de quelques membres de son gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères Régis Onanga Ndiaye et le ministre de la Communication et des médias, porte parole du gouvernement Laurence Ndong. Sur la table d’honneur se trouvait le Secrétaire général du BIE, Dimitri S. Kerkentzes.
La session de renforcement des capacités organisée par le BIE « est très importante pour nous », a souligné le Premier ministre gabonais précisant que les événements organisés par le BIE ont un « un impact et une résonnance considérables sur la scène mondiale ».
« C’est une réelle opportunité pour notre pays qui accueille et fédère l’ensemble des acteurs afin d’améliorer leurs capacités à mener à bien le challenge qu’est la capacité d’organiser une exposition », a ajouté Raymond Ndong Sima.
La 1ère participation du Gabon à une exposition universelle remonte à 1967 à Mont Réal au Canada. La dernière a été celle de Dubaï en 2020. Le pays est devenu membre effectif du BIE en 2007.
Libreville a gagné plusieurs prix durant différentes expositions dont le prix d’Or à l’exposition spécialisée de 2012 à Yeosu en Corée du sud et le prix d’argent à Dubaï en 2020.
Les participants à la rencontre de Libreville vont renforcer leurs capacités dans la participation à une exposition mais aussi organiser une exposition universelle.
Dimitri S. Kerkentzes, SG a soutenu que la participation à une exposition universelle n’est pas le fait d’exposer des objets ou de faire du tourisme. Il s’agit notamment d’une question d’intérêt économique grâce aux rencontres multiples et partenariats noués pour la promotion des affaires et l’attraction des investissements directs étrangers.
Le BIE à Libreville souhaite enseigner à Libreville les bonnes pratiques qui permettront aux pays africains de bénéficier pleinement de leur présence durant chaque exposition.
Durant la première journée, les travaux se sont focalisés sur « les enjeux de la participation aux expositions ». Les représentants du BIE ont partagé leur expertise et favorisé le perfectionnement des compétences des participations dans la préparation d’expositions de classe mondiale.
« Cet événement a aussi l’avantage de donner une visibilité à notre pays. De montrer que le Gabon continue, après le coup de libération, à tenir ses engagements internationaux et qu’il continue d’être une plaque tournante de l’activité internationale, africaine et francophone », a indiqué Laurence Ndong, ministre de la Communication et des médias, Porte-parole du gouvernement.
Les travaux de Libreville prennent fin ce jeudi.
Marie Dorothée