Le contentieux entre le Gabon et Cameroun né en mai dernier lors des éliminatoires en Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans relatif à l’affaire dite Floris Djave semble loin d’être vidé. Alors que l’opinion pensait que le dossier était clos après la décision du jury d’appel de la Caf du 8 juin dernier, qui confirmait la qualification du Gabon, le Cameroun a décidé de saisir en procédure d’urgence le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Le Cameroun n’est pas prêt à baisser les bras dans la bataille qui l’oppose au Gabon sur le contentieux né en mai dernier, lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations U23 sur l’identité du joueur Floris Djave. À la suite de la décision rendue le 8 juin par le jury d’appel d’annuler celle du jury disciplinaire de la Caf du 27 mai 2023 qui disqualifiait le Gabon et le faire remplacer par lui, le pays de Samuel Eto’o Fils a décidé de porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Estimant être «convaincue de la pertinence des moyens soulevés devant les instances juridictionnelles de la Caf, la Fédération camerounaise de football a décidé, à travers son Comité exécutif, d’exercer les voies de recours devant le Tribunal arbitral du sport en procédure d’urgence», peut-on lire dans une note signée du secrétaire général de la Fecafoot, Blaise Djounang, publiée vendredi 9 juin.
Saisi de l’affaire, il revient donc au TAS de trancher. Soit il confirme la décision du jury d’appel de la Caf, soit il l’annule en disqualifiant définitivement le Gabon qui sera alors remplacé par le Cameroun. En attendant, la partie gabonaise affirme, à travers le président de la Fédération gabonaise de football, être sereine et confiante : «le Cameroun est dans son droit de saisir le TAS puis qu’il estime n’avoir pas été satisfait de la décision. C’est une voie de droit normale et c’est ce que nous avons fait contre la décision du jury disciplinaire de la Caf qui ne nous a pas satisfaits. Il revient donc au TAS de trancher. Mais nous sommes sereins. Nous avons confiance. Nous savons ce que faisons dans notre démarche. Donc nous ne craignons rien. La qualification du Gabon en Can ne souffre d’aucune contestation. Nous l’avons acquise sur le terrain», a déclaré Pierre Alain Mounguegui joint par Gabonreview.
À quelques mois du coup d’envoi de la compétition, Saturnin Ibela doit s’atteler à poursuivre la préparation de ses poulains en attendant la fin du feuilleton.