Jean Salvador Nicanor Malekou est décédé le 18 mai au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) où il avait été interné le 1er mai dernier après avoir été victime d’un accident à au niveau de l’échangeur du PK5 à Libreville. Âgé de 23 ans, l’athlète est champion du Gabon de demi-fond. Il était également dans l’équipe nationale pour les épreuves du 10km.
Jean Salvador Nicanor Malekou de son vivant. © D.R.
La famille sportive gabonaise est deuil, suite au décès survenu dans le 18 mai Jean Salvador Nicanor Malekou. Le champion du Gabon de demi-fond âgé de 23 ans a rendu l’âme au petit matin au Centre hospitalier universitaire d’Owendo où il avait été interné depuis le 1er mai, a déclaré la Fédération gabonaise d’athlétisme dans un communiqué.
Jean Salvador Nicanor Malekou avait été victime de l’accident sous l’échangeur du PK5. Vu la gravité des blessures subies, il avait été conduit dans la structure hospitalière pour suivre des soins intensifs. L’artiste ne s’en est malheureusement pas sorti.
Né le 4 avril 2000 à Libreville, Jean Salvador Nicanor Malekou est champion du Gabon du 800m. Artiste courageux, véritable leader dévoué et rompu à la tâche, Nicanor était également dans l’équipe nationale pour les épreuves du 10km pour lesquelles il était toujours compté parmi les dix meilleurs athlètes gabonais dans la discipline.
La disparition brutale de l’athlète a suscité plusieurs réactions sur la toile. «C’est avec la tristesse, l’émotion et la douleur que j’ai appris cette triste nouvelle. Je n’arrive pas à y croire, pourquoi ? Ce n’était pas le moment, car tu avais encore de très grandes choses à accomplir mon frère. Tu laisses ta famille biologique et athlète dans la désolation, champion ! Nous prions et implorons le Dieu très haut afin qu’il t’accorde dans son royaume, merci pour celui que tu as été, tu es et resteras à jamais dans nos cœurs», a déclaré Raphaël Muller Moussavou, un des dirigeants de l’athlétisme au Gabon.
Même son de cloche pour François Ngoua. «Jean Salvador Nicanor Malekou, c’est quelqu’un d’exceptionnel, un professionnel discipliné, qui inspire ses coéquipiers, adversaires, les plus jeunes… tu nous laisses avec qui frère ? Le leader de notre discipline, qui avait déjà franchi une autre dimension, donnait le meilleur de lui-même pour l’amour du pays, de l’athlétisme. Une étoile brille pour l’éternité, continue de briller au paradis champion. Merci pour tout».