Présidentielle 2023 : Thierry Michel Mbadinga candidat pour un mandat de transition de 3 ans

Le 13 mai à Libreville, Thierry Michel Mbadinga, l’ancien président du Rassemblement autour du chrétien élu (Race), un mouvement chrétien, a déclaré sa candidature à la présidentielle 2023. L’homme qui assure que le Gabon a atteint une phase critique de son histoire, estime qu’à ce stade, une personnalité neutre doit prendre le pouvoir pour exécuter un mandat de transition dans lequel toutes les forces vives de la Nation exerceront pour sortir le pays de l’enlisement. N’appartenant ni à la majorité au pouvoir ni à l’opposition, il se positionne comme cette personnalité et assure qu’il n’exercera qu’un mandat de trois ans après lequel il démissionnera.

Thierry Michel Mbadinga lors de sa déclaration de candidature le 13 mai. © Gabonreview

Au Gabon, le révérend Thierry Michel Mbadinga estime que plus rien ne va. Selon le diagnostic qu’il a brossé le 13 mai lors d’un point-presse, le gouvernement semble avoir perdu le contrôle de la situation devant la complexité des crises qui minent tous les secteurs d’activité. N’ayant plus de solutions adaptées aux problèmes, il regarderait le pays s’enfoncer dans de la gangrène. «La situation critique dans laquelle se trouve notre pays est devenue très préoccupante au point de ne plus laisser personne indifférente», a déclaré Thierry Michel Mbadinga selon qui toute la classe politique gabonaise a échoué, l’opposition y compris.

Réparer le Gabon en 3 ans

Selon lui, le Gabon est arrivé à un niveau où les citoyens doivent se fédérer pour sortir de l’enlisement, s’engager dans une nouvelle offre politique. Une offre qui dit-il, «jusqu’à ce jour n’a pas encore été expérimentée». Se fédérer autour des hommes et des femmes qui n’appartiennent pas à la classe politique, mais dont la personnalité et les capacités feraient en sorte qu’ils soient à même de travailler efficacement au redressement du pays. «Moi Thierry Michel Mbadinga, je suis l’un d’eux», a-t-il déclaré assurant que désormais il s’engage à consacrer toute sa vie à consentir des efforts pour sortir le Gabon du bourbier dans lequel il se retrouve. «Je déclare aujourd’hui ma candidature à l’élection présidentielle de 2023», a-t-il déclaré.

«Si je suis porté à la tête de ce pays lors de la prochaine élection présidentielle, ce sera uniquement pour exécuter un court mandat de transition de 3 ans après lequel je démissionnerai», a-t-il ajouté. Au cours de ce mandat, il espère réunir les Gabonais peu importe les bords politiques et décréter l’urgence nationale. L’idée, se concentrer sur les priorités pour le relèvement du pays. Il compte durant ce laps de temps engager la réforme des institutions et de la Constitution pour installer un pays démocratique ainsi que celle de l’administration, payer toutes les dettes dues aux fonctionnaires, y compris aux retraités. Ceci est possible : lancer des projets ambitieux qui aboutiront à la création de milliers d’emplois et mettre à disposition des milliards de francs pour l’octroi de crédits aux Gabonais qui voudront entreprendre.

Thierry Michel Mbadinga, candidat à la présidentielle 2023. © Gabonreview

Thierry Michel Mbadinga ou rien ?

Mais aussi, s’attaquer au problème de la route de façon à connecter toutes les villes du pays à un réseau routier praticable en toute saison. «Tout ceci au cours des 3 ans de ce mandat de transition», a-t-il insisté. «Dans un pays en situation de crise comme le nôtre, un pays où tout est en panne, une personnalité neutre et forte doit prendre les choses en main pour exécuter un mandat de transition dans lequel toutes les forces vives de la Nation exercent pour que notre pays sorte de l’enlisement», a-t-il argué se positionnant comme cette personnalité parce que n’appartenant pas à la classe politique de ce pays.

«Le rôle me va de prendre les choses en main et de diriger ce mandat de transition dont a besoin notre pays», a-t-il affirmé. Thierry Michel Mbadinga espère convaincre les Gabonais dans leur ensemble sinon la majorité, et est certain que le projet de transition qu’il propose est «la seule solution adaptée pour le Gabon».