Le liquidateur de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc) a espéré, le 10 août, que l’Office nationale de développement du sport et la culture (ONDSC) ne connaîtra pas le même sort que sa devancière. Jean-Frédéric Ndong Ondo a ainsi invité l’ONDCS à consulter le rapport traitant de ce qui n’a pas marché à l’Anageisc.
Jean-Frédéric Ndong Ondo, le liquidateur de l’Anageisc a invité l’ONDSC à ne pas reproduire les mêmes erreurs que sa devancière. © D.R.
Chargé de contribuer au développement de la pratique du sport et la promotion des activités culturelles au Gabon, l’Office nationale de développement du sport et la culture (ONDSC) a pris le relai de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), actuellement en liquidation. A cet effet, le liquidateur de l’Anageisc espère que la structure dirigée par Joannick Ngomo Obiang ne reproduira pas les mêmes erreurs que sa devancière.
«De manière générale, je crois qu’il va falloir que nous nous attelions sur le mode de gestion. Ce n’est pas forcément les individus. Mais la façon de gérer nos infrastructures sportives. Ça peut changer si d’aventure nous mettons à disposition un bon cahier de charges. Nous avons l’Anageisc qui a fonctionné et qui, pendant cinq ans, a géré ce patrimoine. Et, nous allons partir sur la base d’un nouveau mode de gestion, mis en place par l’ONDSC. Mais, entre les deux, il faudrait que la transmission soit saine. Que l’ONDSC ne soit pas encore là pour régler les problèmes que devait résoudre l’Anageisc», a confié Jean-Frédéric Ndong Ondo, dans L’Union du 10 août.
Le liquidateur de l’Anageisc a révélé avoir déjà rédigé un rapport intermédiaire qui a été transmis au gouvernement. Document dans lequel est consigné ce qui n’a pas marché dans la gestion de l’Anageisc. «Il appartient à mon mandataire, qui est le gouvernement, d’en tirer toutes les conséquences. Il appartiendra également à l’ONDSC de lire ce rapport. Dans celui-ci, nous avons clairement illustré les choses qui n’ont pas marché», a affirmé Jean-Frédéric Ndong Ondo.
Responsable de la gestion et de l’exploitation des infrastructures sportives et culturelles au Gabon, l’Anageisc a été supprimée en novembre 2018 dans le cadre de «la rationalisation des services publics personnalisés» et «des mesures visant la réduction du train de vie de de l’Etat d’autre part». Cet établissement public était surtout étranglé par de fortes tensions financières, matérialisées par plusieurs mois de salaires impayés aux agents, au crépuscule de sa vie.