Il n’y aura aucun répit dans la lutte contre la cybercriminalité au Bénin. En plus de la sécurisation des cyberspaces, le gouvernement entend déployer une vaste campagne de sensibilisation autour de la cybercriminalité, a annoncé Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et porte-parole du gouvernement, vendredi 14 avril 2023.
Le gouvernement du Bénin est à pied d’œuvre pour déployer une campagne de sensibilisation autour de la cybercriminalité. « Le chef de l’Etat a eu quelques séances sur le sujet avec quelques acteurs et nous-mêmes. Il a donné des orientations pour qu’il y ait davantage de sensibilisation autour de la question et que l’opinion comprenne bien la nécessité de sanctionner. Parce que vous avez dû noter que certains de nos concitoyens ne comprennent pas toujours pourquoi il y a cette rigueur, cette ‘’tolérance zéro’’ affichée contre les criminels de la toile », a indiqué le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, vendredi 14 avril 2023, face aux journalistes. Il s’agira de renforcer le dispositif de communication et de sensibilisation pour que les populations comprennent de plus en plus les modes opératoires des cybercriminels et ne tombent plus dans les pièges. « (…) Il faut quand même sensibiliser nos concitoyens, inviter chacun de nous à faire attention aux offres, aux propositions (…) sur les réseaux sociaux », a indiqué le SGAG. Selon ses explications, lorsqu’on évoque la cybercriminalité, il faut prendre en compte les victimes. Cette activité criminelle cause des préjudices à toutes les couches de la société.
Une porte de sortie aux cybercriminels !
« Il y a des conséquences allant jusqu’à la perte de vie. C’est pour ça, il n’y aura aucun répit dans la lutte contre le crime et les complicités où qu’elles se trouvent (…). La lutte va se poursuivre, la sensibilisation aussi », a martelé Wilfried Léandre Houngbédji.
En porte-à-faux avec les lois de la République, les cybercriminels ont été invités à quitter cette voie. Face à l’argument selon lequel les jeunes s’adonnent à cette activité criminelle par manque d’emploi, le SGAG oppose : « Il y a 5.000 postes qui sont ouverts sur 2023-2024. Je suis convaincu qu’il n’y a pas 5.000 cybercriminels mais il y a 5.000 postes qui sont ouverts ». Le SGAG invite ainsi à postuler au recrutement militaire lancé par le gouvernement.
M. M.
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14 avril 2023 par