Une délégation d’hommes d’affaires séjourne actuellement à Libreville où elle a commencé à rencontrer des membres du gouvernement cette semaine pour leur exprimer leur volonté d’investir au Gabon dans des domaines aussi variés que l’agriculture et l’économie numérique.
C’est une première. Et le chef de la délégation le reconnaît, aucune mission de ce genre n’avait été organisée avant celle en cours dans la capitale gabonaise. Or, Georges Suha l’assure, le pays suscite un certain intérêt auprès des investisseurs hongrois. «Nous aimerions bien être actifs (au Gabon) et nous consacrer au secteur de l’agriculture et de l’économie numérique. Les Hongrois sont assez forts dans ces domaines», a-t-il confié au terme de l’audience que leur a accordée, lundi 22 mai, le ministre du Commerce, Yves Fernand Manfoumbi.
Au cours de cette rencontre, rapporte le ministère du Commerce, «les deux parties ont échangé sur des questions d’intérêts communs liés au modèle de transformation économique du Gabon, tenant compte de certaines spéculations, notamment l’agriculture et les mines». Les Hongrois n’ont pas manqué d’exprimer à leur hôte leur volonté de prendre part à la construction d’un tissu économique autour de la PME gabonaise, tout comme ils entendent s’investir pour le compte du Gabon au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Preuve de leur intérêt pour le marché gabonais, le même jour, les hommes d’affaires hongrois ont échangé avec le ministre de l’Agriculture, Charles Mve Ellah. «Les atouts comme la stabilité du pays et la question du foncier ont été présentés et ils ont dit être prêts à approfondir la réflexion dans un cadre plus légal», rapporte sur Twitter le membre du gouvernement gabonais.
«C’est absolument clair qu’il y a beaucoup de potentiel au Gabon, et sans présence physique, ce n’est presque pas possible de les saisir», estime Georges Suha qui a annoncé l’arrivée dans le pays d’autres potentiels investisseurs hongrois.