Le ministre de l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, par ailleurs président du Conseil d’administration de l’Institut africain d’informatique (IAI), a débuté, le 13 juillet, par Yaoundé, son séjour dans les pays membres de cet établissement professionnel régional. Une mission visant à redynamiser cet établissement inter-États. Dans la capitale camerounaise, il a été reçu par le ministre camerounais des finances, Louis-Paul Motazé. Les deux personnalités ont abordé, notamment, la restructuration de cet Institut.
Alors que l’Institut africain d’informatique (IAI) enregistre des fortunes diverses d’un pays membre à un autre, avec le cas particulier du Gabon confronté à de nombreux défis, le ministre gabonais de l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a été instruit par le président Ali Bongo Ondimba de se rendre dans les pays membres de cet établissement inter-États. Sa tournée devant le conduire dans sa première phase à Niamey au Niger, et à N’Djamena au Tchad, a débuté le 13 juillet, par le Cameroun où il a échangé, à Yaoundé, avec le patron des Finances, le ministre Louis-Paul Motazé. Leurs échanges ont été centrés sur la restructuration de l’Institut et sur la préparation d’un Conseil d’administration extraordinaire, organe de délibération et d’orientation stratégique.
Les sources du ministère gabonais de l’Économie numérique indiquent en effet que les deux ministres se sont accordés sur la vision de «faire de l’Institut africain d’informatique, un véritable incubateur du numérique pour produire des talents capables de concevoir des solutions innovantes pour le mieux-être des populations du continent Africain». Ce, d’autant plus que les présidents Ali Bongo Ondimba et Paul Biya, dont les pays membres sont signataires de l’accord de Fort-Lamy en 1971, marquant la création de l’IAI, sont attachés à cette ambition du mieux-être des populations du continent Africain.
La rencontre a de même permis à Jean Pierre Doukaga Kassa et Louis-Paul Motazé d’échanger sur les stratégies à mettre en place par le Comité ad-hoc de gouvernance transitoire de l’IAI afin d’optimiser le recouvrement des créances auprès des autres États-membres.
Face aux difficultés de financement et de fonctionnement que rencontrent certains démembrements de cette École professionnelle, le président Ali Bongo Ondimba et son homologue Paul Biya sont très impliqués dans la recherche des voies et moyens pour redorer le blason de ce label, jadis pionnier de la formation en informatique en Afrique.
En attendant ses déplacements dans les autres pays membres de l’IAI, c’est sous le signe de l’espérance que les administrateurs de l’IAI se sont séparés. Le PCA est attendu dans les prochains mois, dans les autres pays membres à savoir, le Togo, le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte-d’Ivoire, le Congo, la Centrafrique et le Sénégal.