Dans le cadre de la poursuite des prises de contacts entrepris avec les opérateurs évoluant dans le secteur dont il a la charge, le ministre des Mines et de la Géologie, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang a reçu ce lundi 22 mai à son cabinet le délégué général d’Eramet Afrique, Loïse Tamalgo. Les échanges ont porté sur les questions d’intérêt commun, notamment la coopération entre le groupe Eramet et le Gabon.
Le ministre des Mines et de la Géologie, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang s’est entretenu ce lundi 22 mai 2023 à Libreville avec le délégué général d’Eramet Afrique, Loïse Tamalgo. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de l’application des instructions du Président Ali Bongo Ondimba pour la promotion du secteur minier et l’augmentation de sa part contributive au PIB, a permis à Loïse Tamalgo de présenter au membre du gouvernement gabonais, les activités du groupe au Gabon, en Afrique et dans le monde et les perspectives de 2023.
«Eramet et le Gabon, c’est une histoire de plusieurs dizaines d’années de coopération. C’est 8 300 emplois, c’est à peu près 7,5 millions de tonnes de manganèse produit l’année dernière et c’est une contribution en termes d’infrastructures RSE et une redistribution aux populations d’une partie des gains réalisés au niveau de Moanda, Mounana et Bakoumba, comme le requiert la Convention minière qui lie les deux parties», a déclaré Loïse Tamalgo.
Selon le délégué général, en 2023, le groupe Eramet compte maintenir le même niveau de production que l’année dernière en termes de manganèse, bien que le prix du marché soit très fluctuant. «Depuis le début de l’année, nous travaillons afin de maintenir un niveau de rentabilité qui assure aux investisseurs, dont l’État gabonais, une rentabilité en 2023 qui soit raisonnable et acceptable compte tenu de ce qui a déjà été fait l’année dernière», a-t-il indiqué.
Le Gabon est en outre actionnaire à la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale de ce groupe. D’après le représentant d’Eramet, c’est une coopération qui se passe correctement grâce à l’esprit d’ouverture de l’État gabonais, qui se veut une référence dans la transformation responsable des ressources minérales de la terre à travers le respect des éléments environnementaux, sociétaux, une bonne gouvernance, ainsi que l’alignement aux standards internationaux.