Fer de Milingui : Havilah Mining Gabon  compte relancer le projet

 

Si l’accord-cadre conclu cinq ans plus tôt n’a pas été suivi par la mise en exploitation du gisement, cette année, le groupe minier australien Havilah Consolidated Resources, par l’entremise de sa filiale Havilah Mining Gabon, entend bien se mettre au travail dans la province de la Nyanga où il compte tirer profit du fer de Milingui.

Le ministre Chen Sylvestre Mezui M’Obiang (à droite) et son hôte Gabriel Kamga, le 13 juin 2023 à Libreville.

 

Selon les termes de l’accord-cadre conclu avec l’État gabonais en février 2018, Havilah Consolidated Resources, par l’entremise du fonds d’investissement African Minerals Exploration and Development (AMED), s’engageait à investir 1 milliard de dollars, soit environ 527 milliards de FCFA, ce qui lui permettait alors de prévoir le début de la production sur le site courant 2020. Seulement, c’était sans compter la pandémie de Covid-19. Le groupe minier australien n’entend pourtant pas rester sur ce raté, et compte bien tirer profit du gisement de fer de Milingui.

C’est l’essentiel du message qu’a adressé ce mardi 13 juin Gabriel Kamga à Chen Sylvestre Mezui M’Obiang. Le directeur général de la filiale gabonaise, Havilah Mining Gabon, a en effet manifesté sa volonté de relancer les activités de la mine de fer de Milingui, rapporte le ministère des Mines et de la Géologie dont le premier responsable, dit-on, a rassuré son hôte de ce que la relance du projet reste possible. D’autant plus que la société envisage pour ce faire d’«employer de nouvelles techniques permettant de prendre et de convertir rapidement ce projet minier en exploitation».

Présenté comme le deuxième plus grand gisement de fer du Gabon après celui de Belinga, le gisement de Milingui disposerait de réserves estimées à 135 millions de tonnes, dont 18 millions de tonnes de minerai de fer de haute teneur. Cinq ans plus tôt, Havilah Mining Gabon promettait déjà que l’exploitation de ce gisement générerait 167 emplois directs et 285 emplois indirects, essentiellement dans la sous-traitance pendant les deux premières phases de développement de la mine et des infrastructures. 700 postes de travail devraient atteints dès la troisième phase du projet.

 

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