BGFIBank Gabon : Loukoumanou Waïdi jette l’éponge !

 

À la tête de BGFIBank Gabon depuis le 9 septembre 2019, suite à sa désignation lors du conseil d’administration du 6 août, Loukoumanou Waïdi a décidé, pour des convenances personnelles, de démissionner de son poste de directeur général de la filiale locale de la Holding BGFIBank.

Le directeur général de la BGFIBank Gabon depuis le 9 septembre 2019, Loukoumanou Waïdi a démission de ses fonctions le 31 mai 2023 pour des convenances personnelles.© D.R.

 

Après quatre ans passés à la tête du top management de la BGFIbank Gabon, Loukoumanou Waïdi a décidé, le 31 mai dernier, de jeter l’éponge et de rendre le tablier. Selon une note officielle de l’établissement bancaire, cette décision relève des raisons de «convenances d’ordre personnel». Un acte qui interroge sur les réelles motivations du concerné.

On se souvient qu’en 2021, sous la gestion du financier de 59 ans, malgré le contexte sanitaire difficile, la BGFIBank Gabon a été à la hauteur des ambitions du Groupe BGFIBank en réalisant un résultat financier historique, en progression de 114% au terme de l’année 2020, grâce à l’engagement de toute son équipe.

En attendant la nomination d’un nouveau directeur général, les activités de la banque qui représente plus de 40 % des revenus du groupe en 2019 sont conduites par les 2 directeurs généraux adjoints. Il s’agit d’Habib Simon Mapangou-Ma-Kombila, directeur général adjoint en charge du pôle Opérationnel, et de Germaine Nguenkam Tchokomelieu Nanfa, directeur général adjoint en charge du pôle Support.

Avant de prendre la direction de la filiale gabonaise de BGFIBank, le natif de Port-Gentil a passé quatre années à la tête de la filiale camerounaise du groupe bancaire panafricain avec, à son actif, un total du bilan qui a progressé de 16,6 % pour s’établir à 316 milliards de F CFA entre 2016 et 2018. Pour sa part, le bénéfice a bondi de 73,9 % sur la période, atteignant 8 milliards en 2018.

Loukoumanou Waïdi est diplômé de l’école polytechnique de Masuku à Franceville et de l’Institut de l’Économie et de Finances de Libreville (IEF).

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